Étiquette : mort
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Écriture
L’écriture
Reste une mort
Qui cherche la résurrection…Ok, je parle de la mienne. Les autres sauront sûrement survivre.
https://mobile.twitter.com/Soupir59/status/1525689277635608576
J’ai toujours aimé la chaleur des animaux et des foyers…et punaise que j’avais le toupet bien coupé drette… 🙂
Denise Souvenirs an 1968
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Je veux vivre – #Arno
Depuis quelque temps, chaque fois que j’ouvre mon Twitter…il y a l’annonce d’un décès. Certains me touchent, d’autres moins. Néanmoins, la mort m’a toujours côtoyée depuis mes 12 ans, lorsque mon père sombra dans un long coma suite à un violent accident de la route. À 13 ans, j’ai pu voir la mort dans ses yeux. Depuis ce moment, j’ai senti qu’elle ne me quitterait plus.
…À force de vivre, tous les autres meurent.
…
Même une pierre tombale finira par
retomber en poussière.
Peu pour tout dire. Page 58
Ceux qui sont partis.
Un monde comme nous le voudrions…un monde ou il peut vivre maintenant, dans les bras de sa mère. Repose en paix, l’Artiste.
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Poudre
Pouvoir vivre sans attendre
Cette mort qui nous veutPouvoir écrire avec mes cendres
Pour vous jeter de la poudre aux yeuxPouvoir fendre la peur
D’un coup de hache de la viePouvoir
Resserrer en mon cœur
Un bout du paradisLà où les oiseaux ont grandi.
Photo, encore vivante

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Mon père et moi
Sur cette photo, j’avais peut-être 6 ans, peut-être un peu plus, peut-être un peu moins…je ne sais plus. Ni mon père ni ma mère ne peuvent le confirmer. J’avais peut-être encore un peu de jeunesse dans le corps. Ça, je puis le constater, j’étais encore jeune. J’ai été jeune jusqu’à l’âge de 12 ans. Et oui, à l’âge de 12 ans, je jouais encore à la poupée Barbie, c’est peu dire. Mon papa chéri, mort si jeune (45 ans), mort accidentellement, violemment. Frappé par un automobiliste alors qu’il était en moto, il demeura 4 mois dans le coma. Vous savez, j’avais 12 ans quand mon père était à l’hôpital . Lorsqu’il emprunta le chemin du paradis, j’en avais 13. Ne me demandez pas si je me souviens de ma fête, je vous parle de celle de mes 13 ans, je ne m’en souviens plus. Plus jamais je ne me souviendrai…
J’étais bien jeune pour te perdre papa, je commençais à peine à être une ado détestable. Il est tellement dommage que nous n’ayons pu nous disputer. Parce que tu sais, aujourd’hui, je cherche uniquement tout cet amour que tu aurais pu me donner et qui m’a toujours manqué, terriblement.
Je t’aime papa et bientôt, je viendrai te le dire là ou tu es, là-haut tout près de maman.
