Certains monuments ce sont fracturés.
…La mort inversement aux stèles n’est pas éphémère…
Par contre celle-ci a une espérance de vie suffisamment longue pour se faire avaler par la terre…Un peu comme…
…celle-ci :
Ou comme celle-là…
Les guerres font toujours trop de morts…et encore…
C’est l’automne et les feuilles le savent…
Elles se déposent là où notre regard tombe…
Pierre couleur de la fumée de l’encens, qui s’élève vers le ciel transportant avec elle les prières des humains en entraînant le chant des feuilles mortes…
Feuilles d’érable ; Feuilles de chêne…feuilles de joie !
J’apercevais presque un enfant dans son costume d’halloween…
En mémoire de Red Storey
Un banc pour se reposer ou pour un peu de lecture…
Et pourquoi pas un livre de Mordecai Richler ?
En mémoire de Helmut Winkler
Et puis il y a….il y a….il y aaaa….euh…Oups…désolée c’n’est pas l’bon !!!
Crypte camouflée
Les parures…
Si peu de temps…6 heures de vie pour ensuite repartir…
Suffisamment de temps j’imagine pour l’aimer éternellement…Il y avait des fleurs qui n’avaient pas de parfum…
Je termine mon billet sur quelques couleurs et une vue sur Montréal…là où ma pile a rendu l’âme…malheureusement.Stade Olympique de Montréal
Tout là-haut…vous m’entendez vous là-haut…Hé HOOOooo !!!
Je sais que vous tous là-haut êtes tous ici-gît en bas…
Les paroles de cette chanson reflète ma pensée derrière mes photos…
PERSONNE II de Jean Leloup ou Jean Leclerc tiré de son album Mexico :
Personne ne se souvient où est ma tombe
Personne ne se souvient de mon inscription
Et tandis que les feuilles d’automne tombent
Recouvrant à jamais mon nom
Disait sans cesse le squelette, le mort couvert de pâquerettes
Personne ne se souvient où est ma tombe
Personne ne se souvient de mon inscription
Et tandis que je me désagrège, que dans le sable je m’allège
Tout va bien sous mon cimetière, je suis tranquille à présent
Il y a toujours quelques passants, il y a toujours quelques amants
Quelques rêveurs solitaires qui savent mon nom étrangement (x2)
Il est joli mon cimetière
Avec ses petits murs de pierres
Ses belles clôtures blanches
Et ses parterres de pervenche
Le vent est doux au cimetière, les feuilles volent éclatantes,
et un nouveau rêveur solitaire,
un naufragé, un suicidaire, un jeune couple qui prend l’air,
j’ai été amoureux en mon temps, j’ai haï beaucoup moins souvent,
et maintenant que je me repose, qu’en sable je me métamorphose
Cela ne me fait pas grand-chose, je vois la mort en rose (x2)
Personne ne se souvient où est ma tombe, personne ne se souvient…
Et pendant que l’heure avance, que rien n’a plus d’importance,
un prisonnier sur qui l’on tire, une fille qui souffre le martyre,
dans une famille d’assassins,
tout ne finit pas toujours bien, un souffre-douleur à l’école
Pour cent qui rient
Un seul qui pleure
Pour un bonheur
Mille malheurs
Et pour un riche, cinquante pauvres, rien n’est facile sous le soleil,
pas d’oeuf sans casser les omelettes, disait encore le vieux squelette
J’ai fait du mal
J’ai fait du bien
Le temps qui passe je n’y peux rien
J’ai aimé rire avec toi
J’ai aimé pleurer dans tes bras
J’aimais le soleil et la joie
Je l’ai perdue tellement de fois
Le vent est doux au cimetière, deux amoureux, un solitaire,
et un cortège qui suit la bière d’une grand-mère
Le vent est doux au cimetière, deux amoureux, un solitaire,
et un cortège qui suit la bière d’une grand-mère, qui vient nous rejoindre
Pour un heureux douze perdants, cinquante morts pour un diamant,
pour une femme et son amant douze balles dans un bain de sang,
plus loin une femme autoritaire écrase des enfants le père,
constamment acerbe, toujours maussade, jalouse comme une palissade,
et à côté ce vieux connard qui tape sa vieille sur le placard
tandis qu’un jeune possessif surveille la sienne comme un récif,
sur lequel chaque élan de joie s’écrasera comme un navire, pour qu’enfin le jour arrive
Du résultat que je constate tout autour de ma tombe,
ces pierres tombales où sont inscrits les noms d’époux et d’épouses
qui ont réussi l’exploit de s’enlever la vie ensemble, de s’enlever la vie ensemble
Le sourire de la boulangère sera toujours reproché aux pères,
ceux-ci se vengent sèchement quand la femme a un amant,
rien de nouveau sous le soleil, la mauvaise foi toujours pareille
Et autour des petits enfants ont lieu ces non-dits charmants
Qui font du couple le ciment
De la société le ferment
Avant qu’on parte les pieds devant (x2)
Mon nom à moi est écrit seul, mais moi jamais je ne m’engueule,
avec une mégère de tombe, je n’ai pas le silence qui plombe
Je n’ai pas le silence qui plombe
Comme les enterrés d’à côté
Dont l’éternelle exclusivité
Fait le gazon si doux et ras
La stèle double et ah aha ha
Et aha ha ha
Cet arbre est effrayant…il ferait peur à un enfant…ce que je suis…
Quelques couleurs
Un petit bout de Montréal sur le Mont-Royal. Là où ma pile de caméra m’a fait faux bond…snif… C’était légèrement brumeux…ou alors c’était le smog…M’enfin ce n’était pas ma lentille de caméra qui était sale, voilà !
Ah le Fleuve juste derrière le stade. Dommage que l’on ne puisse le voir plus clairement.
Le pont Jacques-Cartier et bien sûr…le Fleuve St-Laurent qui coule en dessous…
Le palais de justice est par-là ! (au centre de la photo)
J’aime particulièrement cette photo avec l’homme et l’enfant…ça respire le bonheur !
Palais de justice de plus près.
Deux petites dernières pour la route !!! Après tout un cimetière c’est comme un terrain de golf…où il y a des allées mais sans retour… (Fairway)
FIN
Que c’est beau et quelle belle journée !
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Je t’attends sur mon facebook Claudine, les bras ouverts ! Tu tapes : Denise Aka Soupir Girard et je devrais y être xx
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« aucun résultat pour votre recherche Denise Aka Soupir Girard », FB c’est pas mieux que TW
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J’aime les cimetièrres. Yves Montand avec les feuilles mortes: http://www.youtube.com/watch?v=KmACgdU-KZQ
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Oui il est facile de s’attacher à eux…Très belle interprétation du grand Yves Montand, merci 🙂
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Waouh … c’est absolument magnifique, j’ai oublié le temps en rêvant devant ces images … Magnifique. Suis sans voix !
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Isabelle….mais quel plaisir tu me fais là de venir déposer ton regard sur mes photos. Tu me manques et je suis surtout impardonnable de ne pas aller te lire TOUS les jours. Tu es une nourriture pour l’esprit. Mille bisous et à tout bientôt !
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Merci, Denise, pour cette découverte d’images poétiques! La chanson de Jean Leloup est en syntonie avec cet endroit (pas triste, mais doucement mélancolique ) et le paysage.
Claudia Patuzzi
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Et merci à vous Claudia d’avoir pris un instant de notre courte vie pour passer un moment sur mes photos…ça me fait chaud au coeur. Je me demande si je ne devrais pas changer mon titre de blog pour : Gîte de mes photos…tellement je n’y laisse plus trop mes mots et c’est peut-être une bonne chose finalement 🙂 Amicalement et belle semaine !
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