Tu es mort plusieurs fois, avant que ne puisse naître. Père, tu es mort lorsque l’adolescence, mon adolescence, survenait. Tu es mort lorsque peut-être, j’aurai eu besoin de toi. Père… À mes douze ans, tu as été happé durement par un automobiliste, à mes treize ans tu n’as pas survécu. Je t’aime toujours, malgré tout. Je t’aime, père. Tu sais, je voulais te dire de ne pas partir sur cette moto, mais je n’ai pas pu te dire…de rester.
Photo réelle datant de l’année 1971…une année avant que ce motocross avale la vie de mon père. Frappé par un automobiliste à Mont-Laurier, il vécut ses 4 derniers mois dans le coma. Un coma qu’il m’est impossible d’oublier puisque ma vie continue…
Sans cette moto
Tu n’aurais pas soulever
Tant de poussière.
(Ta fille)
(Peu pour tout dire)
»J’ai mal à l’âme à l’ADN » (Tal)
et toute une vie à se demander qui étais-tu…
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