J’écris des mots imparfaits pour qu’ils puissent avoir une seconde vie. Si seulement je pouvais en avoir une seconde, ou même, une fraction de seconde moi aussi.
L’arbre dans son ombre enferme les secrets du soleil.
J’écris des mots imparfaits pour qu’ils puissent avoir une seconde vie. Si seulement je pouvais en avoir une seconde, ou même, une fraction de seconde moi aussi.
L’arbre dans son ombre enferme les secrets du soleil.
Ah : si seulement les mots pouvaient toujours avoir une seconde vie, plus parfaite que la première… Or, je crains que tel ne soit pas toujours le cas, tant elle est grande, la tentation de les détourner et de se les réapproprier dans un but moins louable que leur intention initiale, sans forcément s’en rendre compte, d’ailleurs… !
Parfaits ou non, les mots ne sont-ils pas, avant tout, le reflet de ce que nous sommes, tous, à des degrés divers : des êtres remplis de doutes, de certitudes, d’espoirs, de rêves, de désillusions…, et n’est-ce pas, là, un objectif qui se suffit à lui-même : en dire ou en écrire pour exprimer et partager un peu de nous-mêmes au lieu de laisser les autres parler à notre place?!
Au plaisir de lire tes prochains mots, donc:-)
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Et toi tu tricotes bien les mots, une richesse que de te lire. Et tu ne fais pas dans le si long que ça je t’assure. 😉
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