Gîte de mots Sans chichi ni tralala

Vieux texte retrouvé reflet de ma réalité.

Voir mourir ceux qu’on aime
Voir partir ceux qui nous aiment
Voir que plus rien ne les retient
Sentir glisser leur vie au loin
Dans un souffle coupé
Dans un corps abîmé

Je vois
Je vois mourir tous ceux que j’aime
Je vois
Je vois partir tous ceux qui m’aiment
Sans pouvoir les retenir
Je m’accroche à mes souvenirs

Je n’ai plus que des photos
D’échos de vos visages
Plus que des images
De traits au firmament
La faucheuse et sa faux
Ne laissent aucun survivant
Je n’ai plus que des photos
et ce mal qui me surprend

Je vois
Je vois mourir tous ceux que j’aime
Je vois
Je vois partir tous ceux qui m’aiment
Sans pouvoir les retenir
Je m’accroche à des souvenirs

Mes encadrements
Ne sont plus que des silences
Des portraits noir et blanc
D’images de vos visages
Que je dévisage
et ce chagrin qui m’enlace

Quand je ne serai plus là
Mes poussières tomberont
de l’au-delà
Balayeront de mon regard
Les cicatrices de vos départs
Que d’autres pleureront

Je vois
Je vois mourir tous ceux que j’aime
Je vois
Je vois partir tous ceux qui m’aimaient
Sans pouvoir les retenir
Je m’accroche à des souvenirs
mes souvenirs

Tous droits réservés par Denise Girard, © Juillet 2007