Mon inspiration de °La solitude° de Alain Lefèvre il faut entendre sa musique et surtout se la procurer 🙂 en lisant le texte ou sinon visionner l’animation Flash de Zorg en un click sur l’image pour sentir le mouvement…là où je déposais mes mots sur cette magnifique musique.
Je dépose aussi une critique constructive que j’avais reçu d’un ami :Texte : J’ai trouvé que le texte et la musique allaient bien ensemble; le lire sans ce support (et sans parler du narrateur) lui enlève maintenant, pour moi, un peu de sa saveur; c’est donc dire qu’il passe très bien le test « oral » si je puis dire; comme ce n’est pas une chanson à proprement parler, il échappe un peu aux critères d’analyse habituel, et relève nettement de la poésie; on sent néanmoins une forme et des répétitions qui l’apparente à la chanson; j’aime le choix du vocabulaire et de certaines images (« Alors que tu vois pour la dernière fois / Les notes blanches comme un sourire / Les notes noires comme un cadavre », notamment); à d’autres endroits je trouve la métaphore bancale (« La dernière goutte de pluie / Dans l’étincelle des vents instables »: goutte + étincelle + vent; pas sûr du mot « étincelle » dans ce contexte, je trouve que ça brise la métaphore); mais dans l’ensemble, à l’écoute, le résultat semble fonctionner, preuve en est du commentaire de Daniel Lafrance; je ne suis pas sûr que je le retravaillerais des tonnes; je ne crois pas qu’il faille le sur-travailler, mais que tu apprennes à reconnaître, toi, les points que tu sais pouvoir faire mieux; je pourrais relever des détails (que je ferais, MOI, différemment), mais en bout de ligne je pense qu’on doit savoir se relire avec recul, en se questionnant un brin rationnellement, mais sans oublier que la poésie n’a pas à subir « d’interrogatoire en règle »; me suis-tu? Suis-je clair?En gros c’est ce que j’ai à dire pour l’instant; sinon faudrait s’en parler de vive voix, mais je crois que dans l’ensemble, c’est assez réussi comme résultat final; fais-en d’autres surtout…
Paroles :
La dernière goutte de pluie
Dans l’étincelle des vents instables
Heurte le sol à l’abandon
Et se meurt au gouffre de la solitude…
À arpenter les murs insensibles
Aux reflets de solitude décevant
Qu’à vouloir guérir ce qui est déjà mort
D’une ombre endormie
Accrochée à la goutte de pluie
Où l’espoir ne reviendra pas…
Courir dans la nuit vers l’éclair
De chagrin aux lèvres décousues
Qu’une larme aura perdue
Au sang des oubliés
À tombeau ouvert
À regarder les saisons mourir
La solitude, n’est-elle pas de fermer les yeux
Pour ne plus jamais les ouvrir…
Alors que tu vois pour la dernière fois
Les notes blanches comme un sourire
Les notes noires comme un cadavre
À trier des clés de Sol
À crier tous les bémols…
Attachés à l’ombre de tes notes
D’un chant douloureux
À l’abri des jours nomades
Ton cri solitaire entre les gouttelettes
S’étouffe au dièse de ta musique
À ne plus attendre d’au revoir
Qu’un peu d’amour de tes fans
D’une verve au clavier
Et toi qui ne saurais prier
Que tu voudrais vivre ailleurs
Sans cette touche de mélancolie
Sur ton regard évasif
Enchaîné à ton talent
Engourdi dans un souffle
À ne plus voir ce qui existe…
La dernière goutte de pluie
Dans l’étincelle des vents instables
Heurte le sol à l’abandon
Et se meurt au gouffre de ta solitude…
Tes créations seront à jamais
La greffe de diamants solitaires
Que les jours les plus beaux
Auront épousé de tes doigts
À la musique éternelle
Que la dernière goutte de pluie
Emportera sous un parapluie…
À réviser ou continuer….. Comme un long chant solitaire
Denise Girard aka Soupir © 2006