Vous savez cette fameuse journée ou je croyais que j’étais pour mourir (Je croyais mourir mais non…vais attendre encore un peu). Et bien je ne l’ai jamais dit à personne, mais je n’avais pas peur. Je n’ai plus peur de la mort. Mais j’ai peur de la souffrance et de l’agonie ou plutôt, je déteste souffrir en voyant les autres agoniser… Là je croyais vraiment me faire emporter par un infarctus. Et dans ma tête je me disais que ça irait vite, très vite. Que je cesserai de respirer aussi brusquement que lorsque j’avais pris mon souffle suite à quelques claques dans le dos.
La délivrance.
Je ne suis pas suicidaire soyez sans crainte. Depuis quelques mois je suis pathologiquement mélancolique. Vivant des deuils à répétition depuis l’âge de douze ans j’ai apprivoisé la mort et lui parle tous les soirs avant de m’endormir. Avant de fermer les yeux je confie mes secrets à ma mère; à mon père; à mon deuxième père; à ma deuxième mère; à ma grand-mère; à des oncles et des tantes; à ma voisine que j’adorais; à ma petite chienne chérie et cætera… et à la toute fin, je salue l’bon Dieu; parce que lui il ne perd rien pour attendre. C’est ainsi que j’apprivoise la mort. En faisant revivre les disparus dans mes pensées.
Saviez-vous que la mélancolie est une bile noire et que cette bile noire provoque une tristesse qui est exclusive aux génies ?… C’est écrit ICI dans l’Étymologie.
Ah ! Mais il y a aussi Freud qui présuppose donc trois conditions à l’origine de la mélancolie : la perte de l’objet, l’ambivalence envers l’objet et la régression de la libido dans le moi. Lecture dans Psychanalyse ICI
J’irai donc avec le numéro trois…même si j’suis pas trop certaine de vraiment comprendre…mais quand ça parle de libido… c’est plus fort que moi, ça me parle de psychanalyse…pourtant ça devrait me parler de sexe ???
J’aurais tant à vous raconter mais la mélancolie ne se raconte pas…La mélancolie ne se dit pas…La mélancolie est un sentiment magnifique lorsque l’on réussi à en ressortir.
Léo Ferré : La mélancolie