Sauvons un arbre, tuons un castor !…Sauvons le bois, brûlons nos maisons !…Vous voyez bien que ça n’a plus de fin…
Ça c’est une de mes phobies je m’en confesse…toujours peur de tomber dans l’trou. Quel nom porte cette phobie ? L’égoutrophophobie ?… Je crois aussi souffrir par moment de graphophobie qui m’entraîne dans Leucosélophobie… Et voilà que ça non plus ça n’a plus de fin… Plouc !
Un nuage se couche sur l’autre et le bleu du ciel repose sur un lit de ouate…c’était beau comme un berceau… Et ça n’a plus de fin lorsque l’on regarde au loin…
Lorsque je regarde dans les arbres. Il est là. Lorsque je regarde un fil électrique. Il est là. Lorsque je regarde à quelques pieds devant moi. Il est toujours là. L’écureuil est partout où notre regard se pose…il n’a plus de fin…
Pas étonnant que Tarzan aille se faire voir ailleurs…il deviendrait frileux par ici. Mais nous on en aurait plein les yeux ! Ah…si les lianes n’avaient pas de fin…
Le temps de lire, comme le temps d’aimer, dilate le temps de vivre… [Daniel Pennac, Comme un roman, Éditions Gallimard, 1992] Lire ça n’a plus de fin…sauf si l’on saute directement à la dernière page !
L’autiste non plus n’a plus de fin dans cette vie. Peut-être qu’un jour pas si lointain on guérira l’autisme comme l’on soigne la dépression. Il me plaît parfois de m’imaginer ce que ma fille pourrait bien me raconter…si seulement elle pouvait parler…ça non plus ça n’a plus de fin. Une mère qui espère, qui aime inconditionnellement à jamais et qui pleure beaucoup trop souvent peut-être. Peut-être que ça n’a plus de fin…