La solitude.
Toi et ton ombre endormie dans la lumière
Épongeant tes horaires aux respects des fuseaux
Alors qu’à l’opposé de nous tourne la terre
Engloutie dans la mer… au front froid, au front chaud
Dans le vent de nos nœuds
Sous la veille d’un feu
Mon cœur sombre cendre
Les probabilités aux parfums de décembre
Aux givres de l’automne
Qu’au jour où tu entreras dans ma chambre
Mon cœur se désarçonne
Toi et ton ombre endormie dans la lumière
À regarder passer les nuages roses
Et moi à la quête de nos hier
À regarder passer tes mots gloses
Mon cœur sombre cendre
Éteinte par le souffle de ton silence
Je me replis comme un buvard sur le vin
L’âme vouée à l’errance
Mais où es-tu ce matin ?
Mon cœur sombre cendre
Toi et ton ombre endormie dans la lumière
Dont les remous ont chaviré ma vie
J’en ai oublié la matière première
Virtuellement mon cœur est épris
Comment puis-je te dire de t’éloigner
Alors que tu es hors de portée ?
Mon coeur sombre cendre
Et je meurs sans t’entendre…